Une rencontre déterminante
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Voir la réalité
20 avril 2021
Un souhait pour les ancêtres
En janvier 2020, j’ai entendu qu’il était important de prendre un projet pour le progrès des compagnons. J’ai demandé, lors de mes récitations quotidiennes de Soutra, quel projet était adapté à l’un de mes compagnons, dont l’aîné direct avait arrêté de pratiquer, pour qu’il puisse progresser, comme moi-même, sur le chemin de l’Eveil.
Il m’a alors été enseigné qu’il fallait qu’il reçoive un registre de noms posthumes. J’ai récité le Soutra en demandant aux Eveillés et à ses ancêtres de nous permettre de réaliser ensemble cette pratique. Quelques temps après, ce compagnon est venu réciter le Soutra chez moi. Je lui ai proposé ce projet auquel il a adhéré bien qu’il lui paraisse difficile de le réaliser. Je l’ai accompagné toute l’année, animée du souhait qu’il puisse offrir un nom posthume à ces ancêtres.
Durant cet accompagnement, avec l’aide des Eveillés, de mes aînés, se sont installés en moi un esprit de recherche plus profond, une constance, une écoute, une rigueur plus grandes, et le souhait plus sincère du progrès des personnes qui m’entourent.
Une remise en cause dans ma réalité
Parallèlement, j’ai commencé à travailler dans un collège. J’ai abordé cette nouvelle expérience en me déterminant à ne pas être ordinaire et j’ai décidé de réciter tous les matins le Soutra du Bodhisattva Maitreya, afin de revêtir les merveilleux habits de cet être Amour Bienveillant.
Il s’est alors présenté une relation difficile avec l’un de mes collègues. J’ai demandé ce que j’avais à voir et à transformer. Puis, à l’occasion d’un échange avec mon aînée, j’ai entendu que l’arrogance est un obstacle à entendre correctement l’Enseignement. Les jours qui ont suivi m’ont confrontée à diverses situations au travers desquelles j’ai vu la nature de mon arrogance et les effets produits dans les liens. J’ai alors souhaité de tout mon cœur l’aide des Eveillés afin de transformer cette attitude en humilité, comme il est écrit dans le chapitre 3 du Soutra. Ce changement d’esprit et cette pratique sincère ont amené au sein du lien avec mon collègue une ouverture et il a pu m’exprimer un peu plus tard qu’il était heureux de travailler avec moi.
Le registre des noms posthumes : des liens apaisés
Et en ce qui concerne mon compagnon, il a concrétisé son projet, a reçu en fin d’année son livre de noms posthumes, et assisté au retour de son aîné de pratique ! Il a vérifié ainsi la puissance de cet Enseignement au sein de tous les liens qui l’entourent, également dans sa famille. Ses enfants se sont rapprochés de lui. La communication avec ses parents est devenue plus fluide. Quant à son implication dans sa pratique, lui qui avait des difficultés à être assidu aux réunions mensuelles du Cercle de pratique, il est présent à toutes les réunions depuis le mois de novembre car il en a saisi l’importance et le sens.
C’est vraiment merveilleux de vérifier la puissance et la véracité de cet Enseignement au quotidien et dans toutes les relations !
Claire
