Un revirement exemplaire !

J’étais collégien quand j’ai expérimenté l’enseignement du bouddhisme de l’Amitié Spirituelle. Un groupe de garçons, mené par un leader, s’amusait à m’insulter et à me ridiculiser régulièrement. J’en souffrais et je ne savais pas comment réagir, alors j’en ai parlé à mes parents. Membres du bouddhisme de l’Amitié Spirituelle, ils m’ont encouragé à lire le Soûtra durant sept jours pour résoudre cette situation. J’ai décidé d’essayer et j’ai demandé, lors des lectures que les choses s’apaisent. Étonnamment ça a marché ! Cela m’a encouragé à aller plus loin et j’ai demandé à comprendre pourquoi je subissais ces humiliations. J’ai vu alors mon comportement : ma timidité, mon retrait, la difficulté à être en relation avec les autres, et j’ai décidé de changer ! Je m’y suis vraiment efforcé et petit à petit j’ai noué des liens amicaux nouveaux. C’est devenu beaucoup plus cool d’aller au collège ! Aujourd’hui mes relations avec le leader de ce groupe sont normales et il n’y a plus aucune animosité entre nous...    

Chayann

Changement de cap !

J’ai rencontré le bouddhisme de l’Amitié Spirituelle par l’intermédiaire d’une amie. Nous nous entendions très bien et elle m’a invitée à plusieurs reprises chez elle. Moi qui suis attirée par le Japon depuis ma plus tendre enfance, j’ai été très étonnée de découvrir l’autel de ses parents. À la fin du mois d’août dernier, sa mère m’a invitée à assister à la réunion trimestrielle à Nantes. J’y suis allée, accompagnée de mon petit copain. Je n’étais pas très en forme : j’appréhendais la rentrée scolaire, car je devais doubler ma terminale littéraire. J’avais une mauvaise image de moi. Mais, alors que je suis plutôt réservée de nature, je me suis surprise à poser une question qui me tenait vraiment à cœur devant cette assemblée de 200 personnes !

Dans les semaines qui ont suivi, j’ai vécu des moments étonnants : mon esprit était plus apaisé et mes capacités de concentration plus grandes. Mes résultats scolaires se sont très nettement améliorés et les enseignants ont fait preuve à mon égard de beaucoup d’attention. Et ce qui m’a vraiment troublée, c’est que j’ai ressenti que cet « échec » au baccalauréat était finalement une chance, car je me serais trompée d’orientation! Je voyais beaucoup mieux quelle direction me convenait vraiment !

Depuis, je vérifie qu’appeler mon aînée de pratique, lire le Soûtra du Lotus sont vraiment des actions qui changent la qualité de mon esprit et me permettent de lutter contre les obstacles que sont pour moi des phases dépressives récurrentes et le manque de confiance. J’en suis très heureuse !

Meya

Toutes voiles dehors !

À la sortie de ma première réunion, j’étais impressionné et chamboulé ! J’ai eu le sentiment, durant la lecture du Soûtra, d’être embarqué sur un bateau dont la voilure enflait encore et encore. Comme si l’horizon s’ouvrait ! C’était enivrant et stimulant! Il me reste à découvrir ce territoire inconnu…

Nicolas

De découvertes en découvertes…

Mes parents ont découvert la pratique dans leur jeunesse, et m’ont toujours encouragé à découvrir par moi-même les merveilles de l’Enseignement. Malgré cela, j’ai souvent mis les enseignements du Dharma de côté car je n’en voyais pas le sens. Cependant, j’étais souvent présent aux réunions de notre Cercle de pratique pour écouter les témoignages exprimés. Lorsque j’étais au collège, je lisais le Soûtra pour faire plaisir à mes parents et pour être un « bon garçon » aux yeux des autres ; mais au fond, je n’en voyais ni l’intérêt, ni le sens profond.

Mon père est décédé en novembre 2014. Après son départ, j’ai commencé à réciter le Soûtra plus régulièrement. Étonnamment, ma pratique est devenue naturelle. Depuis cet évènement, je ne mets plus de résistance. Qu’importe la situation, à la maison ou en voyage à l’étranger, je me relie simplement devant l’autel familial tous les jours. J’aspire au développement spirituel de tous les êtres, et demande d’être guidé par le monde des Éveillés, avec un esprit d’acceptation. Cela me permet de devenir de plus en plus conscient dans le quotidien, je vois plus clairement comment je suis. Je vois le mouvement de mes pensées et mes conceptions erronées. Je suis bien plus aligné avec moi-même, bien plus vrai. J’ai vu à quel point je mentais aux autres et à moi-même dans beaucoup de situations.

Parallèlement à cela, plus je deviens conscient, et plus je vois mon ignorance : je crois que je sais mais en réalité, je sais peu de choses ; j’ai beaucoup à découvrir.

Plusieurs « petites expériences » m’ont conforté sur le chemin de la recherche de l’Éveil. Maintenant, j’ai confiance, je vois à quel point le bouddhisme de l’Amitié Spirituelle est un chemin merveilleux. La pratique me permet de progresser dans la vie quotidienne, ancré dans la réalité et en lien plus dynamique et sincère avec les autres.

Ken