Faire fondre la glace

Un sentiment de tristesse inexpliqué
21 juillet 2016
Se laisser guider…
21 juillet 2016

Martine expérimente depuis peu un état d’être au monde et de relations plus apaisé. C’est lors de la réunion régionale à Cesson Sévigné qu’elle a transmis son expérience…

Je suis membre du Reiyukai depuis 13 ans. Petit à petit j’ai réalisé à quel point j’avais moi aussi un grand potentiel de transformation, comme tous les êtres humains. Au retour de très bonnes vacances à l’été 2015, j’ai pris conscience de ma problématique concernant mon état d’angoisse quasi permanent Les anxiolytiques que je consommais depuis longtemps n’avaient pas de réelle efficacité, sinon celle, à l’heure actuelle, de provoquer des pertes de mémoire. Au vu de cette situation, j’ai décidé de mettre en place une pratique spécifique : il s’agit de réciter durant 49 jours le Soutra de la méthode de contemplation du bodhisattva Vertu Universelle. Malgré la longueur de ce Soutra, la récitation régulière a été plutôt aisée et il s’est présenté des opportunités qui m’ont aidée à dépasser ces difficultés.

En particulier, ma sœur, psychothérapeute, m’a proposé de m’intégrer comme cobaye, dans une formation qu’elle a suivie. J’ai également bénéficié d’un travail en danse proposé par un professeur en formation à un tarif abordable. J’ai été capable d’accueillir ces deux propositions avec confiance et j’ai cessé ma consommation d’anxiolytiques en dépassant la période de sevrage sans peine. J’ai même arrêté complètement de fumer… Aujourd’hui, je me porte plutôt mieux.

Durant cet été 2016, j’ai passé du temps en famille et j’ai pris conscience que ce qui m’habitait, quelles que soient les circonstances de ma vie, c’était une solitude glaciale. J’ai vu combien cet état ne m’appartenait qu’en partie et pris conscience de la nature profonde de cette solitude qui ne peut pas être apaisée par la simple présence des autres. Mais je suis assez sereine aujourd’hui quant au fait que cette glace fondra si je poursuis le progrès de mon humanité via mes actions et mes expériences de pratique.
Durant toute cette année, la relation à mon aînée s’est aussi transformée ; c’est une relation plutôt difficile qui m’a donné beaucoup de fil à retordre et dans laquelle j’ai beaucoup appris : j’ai constaté notamment que j’avais beaucoup d’attentes à son égard et que j’étais donc souvent déçue. Ces déceptions m’empêchaient de conduire une pratique à même de développer mon cœur de Bouddha… Ces difficultés de relation sont devenues moins prégnantes. Et peu à peu, une autre qualité de relation se fait jour, aussi bien avec mon aînée, qu’avec les autres.
Je suis très heureuse des transformations réalisées sur le plan personnel cette année : cela développe de la détermination et du bonheur.

Martine